Les conclusions de la Commission Auba débouchèrent sur un ensemble de considérations auxquelles ses membres mêmes ne furent pas vraiment associés. Ce qui en ressortit c’est donc moins un consensus ignorant complètement la problématique SGAV du CREDIF que le souci de rejoindre les experts du Conseil de l’Europe dans un projet d’élargissement au multilinguisme provoquant sinon un vrai conflit – les moyens de s’entendre existaient - du moins un commencement de rupture artificielle avec une approche SGAV dont on sembla oublier qu’elle était naturellement pluriculturelle depuis sa prime origine. Les meilleures intentions modernistes à base d’oubli provoquent ainsi des effets néfastes. Les chevaliers du multi et du pluri oublièrent simplement que « rien ne se perd, rien ne se crée et que tout se transforme ».

Jacques Cortès