GERFLINT 7ème Colloque international du GERFLINT Paris 18 - 19 juin 2012 |
Les enjeux de
la à l’ère de la diversité culturelle planétaire Sommaire / Vidéo |
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Allocutions
d’ouverture : Jean-Michel Blanquer Directeur Général de l’Enseignement scolaire (Ministère de l’Education natonale) Audio ♪ 1, Marc Rolland Direction des Relations Européennes, Internationales et de Coopération (MEN) Audio ♪ 2, Michel Wieviorka Administrateur Général de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme Audio ♪ 3, |
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Deux laïcités françaises, celle de 1905 et celle d’aujourd’hui Jean Baubérot Modérateur : Michael Kelly |
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Résumé Depuis le centenaire de la loi de 1905, cette loi de séparation des Eglises et de l’Etat est régulièrement évoquée par de nombreuses personnalités, notamment politiques, comme référence majeure pour la laïcité d’aujourd’hui. Il est donc important de confronter les principales évolutions de la laïcité et le contenu, comme la philosophie politique, de la loi. La laïcité actuelle se situe-t-elle dans la filiation de 1905 ou s’avère-t-elle, selon le titre d’un rapport de Fr. Baroin en 2003, une « nouvelle laïcité » ? Jean Baubérot est professeur émérite de l’Ecole pratique des hautes études, ancien titulaire de la chaire d’histoire et de sociologie de la laïcité. Il a fondé le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (CNRS-EPHE) dont il est toujours membre. Ses nombreux travaux sur la laïcité font autorité et ont été traduits en quatorze langues. Il vient de publier aux Editions La Découverte (2012), un nouvel ouvrage : La laïcité falsifiée, très apprécié par l’ensemble de la critique (voir notamment, dans le Nouvel Observateur du 23 février 2012, N° 2468, l’éditorial de Jean Daniel qui caractérise l’ouvrage comme « un livre à la fois concis et précieux » (p.3). Il a publié également aux PUF deux Que sais-je ? : Histoire de la laïcité en France et Les laïcités dans le monde ; au Seuil : Laïcité 1905-2005 entre passion et raison , et Laïcités sans frontières(avec M. Milot) ; chez Albin Michel, La laïcité expliquée à M.Sarkozy et à ceux qui écrivent ses discours, et il a coordonné aux Editions de l’aube avec Michel Wieviorka (voir infra), un ouvrage intitulé De la séparation des Eglises et de l’Etat à l’avenir de la laïcité. Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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La laïcité comme ciment d’un bien-vivre ensemble Martine Cerf et Marc Horwitz Modératrice : Marielle Rispail |
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Résumé La laïcité reste un principe essentiel du «vivre ensemble» qui n’existe pas quand les droits fondamentaux, des hommes et surtout des femmes, sont menacés. Laréservation de ces droits — égalité et non-discrimination, cohésion sociale, éducation pluraliste, recherche scientifique sans tabou — ce qui ne veut pas dire sans éthique — … tels sont les premiers enjeux, français et européens, de la sécularisation de nos sociétés. Martine Cerf est Secrétaire Générale de l’association EGALE (Egalité, laïcité, Europe). Elle a co-dirigé, avec Marc Horwitz, le Dictionnaire de la laïcité, publié en 2011 chez Armand Colin, 344 p. Cet ouvrage important « défend l’idée que la laïcité est le ciment d’un « bien-vivre ensemble » et que le principe de séparation des Eglises et de l’Etat fait son chemin dans le monde du XXIème siècle ». Marc Horwitz est Journaliste, spécialiste de santé publique, co-directeur du Dictionnaire de la Laïcité. il a notamment travaillé pendant une vingtaine d’années à la télévision où il a été distingué pour le documentaire «Voyage au bout de la vie» (TF1 1986). Il s’est intéressé depuis longtemps à la laïcité et est membre-fondateur de l’association EGALE (Egalité, Europe, Laïcité). Son engagement le plus récent l’a amené à signer en tant que membre du «Collectif pour un vrai cinquième risque», le Manifeste pour un droit universel à l’aide à l’autonomie. Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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Faut-il refonder la Laïcité ? Michel Wieviorka Modérateur : Pierre Janin (Xavier North) |
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Résumé Il existe deux conditions principales de la laïcité selon qu’il s’agit ou non de lui accorder une certaine reconnaissance dans l’espace public. La question en ce qui concerne 1905 était dans les deux cas de penser la séparation du religieux et du public à propos du catholicisme principalement ; La question aujourd’hui est de penser l’intégration de l’islam au sein de la société française. Michel Wieviorka est sociologue français, est administrateur de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris depuis juillet 2009. Il a été Président de l’AIS, (Association internationale de Sociologie) de 2006 à 2010, et Directeur du CADIS (Centre d’Analyse et d’intervention sociologique) de 1993 à 2009, laboratoire fondé par Alain Touraine en 1982. Directeur d’études à l’EHESS, Il étudie principalement les mouvements sociaux et les anti-mouvements sociaux comme le racisme, la violence, l’antisémitisme, le terrorisme, la globalisation et le multiculturalisme. Ses ouvrages sont traduits dans de nombreuses langues. Dans sa bibliographie, extrêmement copieuse, nous relevons simplement quelques titres : en 2001, chez Balland, deux ouvrages sur La différence culturelle ; en 2005, toujours chez Balland, L’avenir de l’islam en France et en Europe, et, en co-direction avec Jean Baubérot, aux Editions de l’Aube, De la séparation des Eglises et de l’Etat à l’avenir de la Laïcité ; » en 2008, chez Robert Laffont, un rapport sur la diversité. Fichiers son : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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Le sens et l’enjeu de la laïcité aujourd’hui Henri Pena-Ruiz Modérateur : Francis Yaiche |
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Résumé Unité
et diversité: tel est le thème de philosophie politique
majeur qui permet de montrer le sens et l’enjeu de la
laïcité aujourd’hui. L’unité,
c’est évidemment celle du cadre juridique et politique qui
permet à tous les êtres humains de vivre ensemble. La
diversité, c’est celle de ces êtres, compris dans
leur singularité individuelle, mais aussi dans leur
particularité culturelle ou spirituelle. Le cléricalisme
traditionnel affirme l’unité en opprimant la
diversité; le communautarisme affirme la diversité en
faisant voler en éclats l’unité du vivre ensemble.
La laïcité écarte simultanément ces deux
figures intenables et dangereuses. Elle concilie l’unité
et la diversité sans sacrifier l’une à
l’autre, et esquisse un idéal de fraternité. La
conférence montrera comment elle parvient à un tel
résultat, décisif en une époque où les
nations sont marquées par une pluralité d’origines
et de références spirituelles et requièrent plus
que jamais des principes universels pour fonder un cadre commun
à tous.
Henri
Pena-Ruiz est maître de
conférences à l’Institut d’études politiques de
Paris et
professeur agrégé de philosophie en Khâgne au
lycée Fénelon. Philosophe
et écrivain, il défend les valeurs de solidarité
et notamment la
laïcité comme fondement de l’universalité. Il classe
la croyance au
rang des « options spirituelles », au même titre que
l’agnosticisme et
l’athéisme et s’oppose à l’instrumentalisation de la
religion. Il
dénonce la laïcité « ouverte » ou
» plurielle » comme étant une
contestation dissimulée des principes de la laïcité,
qui, par
définition, est ouverte. Quant au repli communautaire, il est
stigmatisé par la discrimination dont sont victimes les
populations
d’origine maghrébine. Pour lui, la justice sociale et les
« dispositifs
juridiques » (lois) sont des moyens complémentaires de
défendre la
laïcité. A publié notamment : Les préaux de
la République (1991), La
Laïcité (1998), L’Ecole (1999), Dieu et Marianne,
Philosophie de la
Laïcité (1999), La Laïcité pour
l’égalité (2001), Un poète en
politique, les combats de Victor Hugo (2002), Qu’est-ce que la
laïcité
(2003), Histoire de la Laïcité (2005).
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Pour une pédagogie de la Laïcité Abdennour Bidar Modératrice : Nelly Carpentier |
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Résumé
Présentation des outils de réflexion et d’action pédagogiques actuellement élaborés pour aider le professeur à faire face aux différentes situations de contestation du principe de laïcité auxquelles il peut être confronté – ce qui se produit régulièrement dans un certain nombre d’établissements. Ces outils constitueront une « banque de ressources » disponible sur le site Eduscol. Ils ont une dimension concrète d’application à un type de cas précis, par souci d’en faire des éléments de réflexion et de pédagogie maniables et pratiques. Aucune prétention à l’exhaustivité ni « solutions toutes faites », ni « recettes ». Ils demandent adaptation à chaque situation particulière par la réflexion autonome de chaque personnel amené à les utiliser. Leur premier usage est de servir de support à cette réflexion et à la formation intellectuelle du personnel lui-même, à commencer par le professeur. C’est lui qui est confronté dans sa classe aux situations de contestation d’enseignement, et qui ne doit pas se trouver démuni s’il souhaite les prévenir ni au moment d’y faire face. Il doit être en mesure de les assumer comme une dimension de sa tâche, avant de faire appel à un autre personnel (conseiller principal d’éducation, personnel de direction) si une contestation venait à se radicaliser. Ces outils de réflexion et d’action ont ainsi une première dimension pédagogique, à l’usage des personnels. Ils en ont une seconde, qui est une meilleure prise de conscience par les élèves du sens et des enjeux du principe de laïcité. Ainsi définis, ils sont susceptibles de constituer les éléments d’une éthique et d’une culture de la laïcité communes aux personnels et aux élèves. En ce sens, ils ne s’adressent pas uniquement aux élèves contestataires. Ils sont appelés, plus largement, à participer à la formation de l’ensemble de la communauté scolaire des personnels et des élèves Abdennour Bidar est professeur
agrégé
de philosophie en classes
préparatoires (Sophia-Antipolis Université de Nice et IEP
de Paris) et
membre du Comité de rédaction de la revue Esprit.
Chargé de Mission
auprès de la DGESCO (Direction générale de
l’enseignement scolaire) du
Ministère de l’Education Nationale et du HCI (Haut Conseil
à
l’Intégration), sur le thème « Pédagogie de
la laïcité ; membre du
groupe de travail « Religions et République »
formé par le Haut Conseil
à l’Intégration, dont les travaux ont abouti à un
« Avis relatif à
l’expression des religions dans les espaces publics – Recommandations
du Haut Conseil à l’Intégration relatives à
l’expression religieuse
dans les espaces publics de la République remises au Premier
Ministre
en mars 2010 » ; et membre du groupe permanent de
réflexion et de
propositions sur la laïcité auprès du Haut Conseil
à l’Intégration.
Ouvages parus :Comment sortir de la religion (Paris, Editions de La
Découverte, coll. « Les empêcheurs de penser en rond
», avril 2012) ;
L’islam face à la mort de Dieu, Actualité de Mohammed
Iqbal (Paris,
Editions François Bourin, coll. « L’actualité de
», septembre 2010, 320
p.) ; L’islam sans soumission, Pour un existentialisme musulman
(Editions Albin Michel, Paris, coll. « L’islam des
Lumières », octobre
2008, 273 p. – Réédition en Livre de Poche par les
Editions Albin
Michel, coll. « Espaces Libres », avril 2012) ; Self islam,
Histoire
d’un islam personnel (Paris, Editions du Seuil, coll. «
Non-conforme»,
Octobre 2006, 250p.) ; Un islam pour notre temps (Paris, Editions du
Seuil, coll. « La couleur des idées », Septembre
2004, 120 p.)
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La laïcité dans les sciences : que peuvent faire les scientifiques face aux créationnismes ? Véronique Le Ru et Guillaume Lecointre Modératrice : Madeleine Rolle Boumlic |
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Résumé Pourquoi s’intéresser aujourd’hui au problème de la science et de Dieu. La science ne s’est-elle pas libérée, depuis l’énoncé du postulat d’objectivité par Galilée et Descartes au XVIIe siècle, du joug de la théologie et de la religion ? Ces deux penseurs n’ont-ils pas proscrit, dans l’activité scientifique, la considération des fins ? Alors pourquoi s’intéresser au problème de la science et de Dieu ? Parce que d’aucuns voudraient nous faire croire que la science peut se faire sans admettre ce postulat d’objectivité, d’aucuns voudraient nous faire croire que la science peut se construire sans refuser systématiquement que la nature puisse porter un projet, celui de Dieu qui l’a créée. Ces mêmes travaillent à un complet renversement de raisonnement : en remettant en question le postulat d’objectivité, ils visent à fragiliser la science et à la rabaisser au rang de discours hypothétique tandis qu’ils veulent ériger un discours idéologique au rang de science. Et cette double opération, ils espèrent la conduire sur le terrain délicat de la biologie et, plus précisément, de la théorie de l’évolution. Véronique Le Ru est agrégée de philosophie, maître de conférences HDR à l’Université de Reims. Spécialiste de l’âge classique (doctorat sur d’Alembert et HDR sur la réception du cartésianisme en France), elle a publié notamment deux ouvrages : La nature miroir de Dieu – L’ordre de la nature reflète-t-il la perfection du créateur ? Vuibert, 2008 et La science et Dieu, Entre croire et savoir, Vuibert 2010. Son questionnement peut être présenté ainsi : pourquoi s’intéresser aujourd’hui au problème de la science et de Dieu ? On assiste, en effet, à une remise en question du postulat d’objectivité visant à fragiliser la science et à la rabaisser au rang de discours hypothétique, et à une tentation de plus en plus nette d’élever le discours idéologique au rang de science. Guillaume Lecointre est un zoologiste et systématicien, chercheur et professeur au Museum national d’histoire naturelle où il dirige le département systématique et Evolution. Il a été directeur de l’école doctorale Sciences de la nature et de l’homme et s’est beaucoup investi dans la formation des enseignants dans le domaine de la systématique et de l’évolution. Il a co-dirigé 8 livres dont plusieurs contre l’instrumentalisation des sciences. Durant 10 ans, il a animé la chronique scientifique de l’hebdomadaire Charlie-Hebdo où il dénonçait les pseudo-sciences et le retour des spiritualismes en science. Il a signé l’Appel à la vigilance contre le créationnisme et les intrusions spiritualistes en sciences (2005). Il a obtenu en 2009 le prix national de la laïcité par le comité Laïcité-République. Dernier ouvrage paru aux éditions Quae : Les sciences face aux créationnismes – réexpliciter le contrat méthodologique des chercheurs, 180 p., Janvier 2012. Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2 , Audio ♪ 3, Audio ♪ 4, Débat ♪, © MP3 |
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Les enjeux de la laïcité en Afrique subsaharienne Urbain Amoa Modérateur : Jacques Cortès |
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Résumé Le spirituel dans la cosmogonie négro-africaine occupe l’essentiel de la vie de l’humain. La dimension laïque des pratiques y est très peu présente. Elle se confond avec l’univers magico-religieux africain. L’invisible ici, soutient le visible qu’il agresse, guide ou oriente. Cette dynamique existentielle parcourt et codifie les comportementsde l’humain pour se reproduire dans la pratique du christianisme et de l’islam, désormais en tous les espaces africains. L’espace laïc dont l’Etat s’affirme comme le champion devient un espace spirituel voire un univers de compétitions inter-religieuses. En deçà du spirituel, ce sont le religieux et les religions qui entrent en scène. Fait troublant,le religieux est souvent porteur de dogmatisme ou d’extrémisme, c’est-à-dire cette propension à aller au-delà du raisonnable spirituel collectif. L’Afrique subsaharienne en est un champ de prédilection avec à la clef le risque d’un piétement économique et d’un embrasement permanent du climat social. La laïci s’impose, dès lors, comme une solution à toute velléité de conflits inter-religieux. D’où l’intérêt d’une réflexion sur le thème : «Afrique subsaharienne et laïcité», mais aussi sur tout projet social susceptible de promouvoir un oecuménisme humain Urbain Amoa est professeur des Universités et Recteur fondateur de l’Université Charles Louis de Montesquieu à Abidjan (Côte d’Ivoire). Nombreux travaux en linguistique générale mais aussi en littérature (théâtre et Poésie). Indépendamment de tout engagement politique partisan, il est apparu comme un arbitre écouté dans le cadre de la grave période que vient de connaître son pays. Passionné par les traditions culturelles et coutumes de son pays, auteur d’un important ouvrage sur la Poétique de la poésie des tambours, il est l’organisateur du festival de La route des Reines et des Rois et s’intéresse aux alliances interethniques et à la gestion des conflits avec, pour objectif, d’analyser les méthodes et stratégies d’exploitation des alliances. Urbain Amoa est aussi rédacteur en chef de la revue Synergies Afrique centrale et de l’Ouest du GERFLINT. Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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Un guide pédagogique pour la laïcité : documents et outils pour comprendre, pratiquer et éduquer Chantal Forestal Modératrice : Marie-Berthe Vittoz |
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Résumé Le guide pédagogique de l’OLPA (Observatoire de la Laïcité de Provence) et du GERFLINT (Groupe d’Études et de Recherches pour le Français Langue Internationale) reprend des supports remis principalement aux enseignants et aux CDI dans le cadre d’activités pédagogiques initiées par Robert Lazennec, membre de l’OLPA. Ces documents ont été enrichis par de nouveaux apports d’origines et de statuts différents tels que des publications dans des actes de colloque, des bandes dessinées ou des fiches pédagogiques. L’ensemble de l’ouvrage est augmenté et coordonné par Gérard Bouchet1 et Chantal Forestal. L’ambition de ce guide pédagogique de la laïcité est de mettre à la disposition des personnels de l’Education Nationale, des étudiants des universités, des formateurs et acteurs du monde associatif, les outils conceptuels et pédagogiques nécessaires pour mieux s’approprier le principe et les valeurs de la laïcité. Chantal Forestal est maître de conférences honoraire de l’Université de Provence, habilitée à la Direction de recherches en Didactique-Didactologie des Langues-cultures est qualifiée aux fonctions de Professeur des Universités. Deux contributions en didactique des langues abordent le problème de fond de l’enseignement-apprentissage de la laïcité : « Vers une approche transculturelle en Didactique des Langues-cultures» n° 152 des ELA ( revue de didactologie des langues-cultures»), Didier Klincksieck, 2008; «Pour un apprentissage militant de la laïcité, une transcendance immanente», Colloque du GERFLINT «Dialogue des cultures, Cultures francophones-cultures anglophones «, 10-14 mai 2011 à l’Institut Français de Londres. Actuellement, Vice - Présidente de l’Observatoire de la Laïcité de Provence (OLPA), enseignante bénévole en alphabétisation et illettrisme, membre du Conseil d’Administration de l’ASTI (Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés). Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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La Laïcité qui vient (religion, politique, économie, information) Jacques Demorgon Modératrice : Sophie Aubin |
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Résumé
La question est celle de l’articulation planétaire entre les humains. La religion fut unificatrice. Quand elle est tombée dans la division meurtrière, la politique, a dû se faire laïque, dans tel pays, mais à l’échelle de la planète, elle a échoué, révélant sa propre inhumanité meurtrière. Alors, la « main invisible » de l’économie a pensé pouvoir s’identifier à celle de Dieu. Les résultats sont plus que douteux. L’évangile est celui de la perdition (Morin) ; la laïcité qui vient est celle du manque. Religion, politique, économie manquent aux humains et les humains leur manquent. Jacques Demorgon est philosophe et sociologue, met en évidence dans le devenir de l’humain trois grands antagonismes adaptatifs entre actions, entre activités (religion, politique, économie, information), entre formes de sociétés (tribale, royale, nationale, mondiale). Au coeur de ces études, la Laïcité qui vient… décisive pour fonder une cosmopolitique planétaire. Citons Déjouer l’inhumain. Avec Edgar Morin (Préface de Jacques Cortès) et Complexité des cultures et de l’interculturel. Contre les pensées uniques (2010, Economica) ; Le Vénérable et le Philosophe. Franc Maçonnerie et mondialité (avec Jean Moreau, 2008, Detrad) ; Critique de l’interculturel. (2005) ; Dynamiques interculturelles pour l’Europe (2003) et L’histoire interculturelle des sociétés. Pour une information monde (2002), Economica. Jacques Demorgon est Rédacteur en Chef de la revue Synergies Monde méditerranéen du GERFLINT. Il prépare le n°2 de cette revue, consacré aux logiques de dix langues européennes de Henri Van Lier, penseur transdisciplinaire d’une monumentale Anthropogénie (Les Impressions nouvelles, 2010). Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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Les origines de la Laïcité dans la culture occidentale Chantal Delsol Modérateur : Jacques Cortès |
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Résumé Partout et toujours existent des religions et des gouvernements, mais c’est seulement dans notre culture que les deux sont séparés. Sans doute le caractère transcendant de la divinité joue-t-il un rôle important dans cette spécificité. Mais l’importance accordée à la liberté, aussi. Ce qui explique que la séparation des ordres se trouve affirmée chez les Hébreux, chez les Grecs et chez les Chrétiens. Chantal Delsol est professeur des Universités en philosophie. Elle a fondé l’Institut de Recherche Hannah Arendt en 1993 et a été élue membre de l’Académie des Sciences morales et politiques en 2007. Elle est l’auteur d’ouvrages de philosophie, d’essais et de romans. Ses deux derniers ouvrages parus sont, chez Plon en 2011 : La détresse du petit Pierre qui ne sait pas lire, ouvrage parlant de l’illettrisme et de l’échec scolaire en général. Il met en cause le système éducatif français en profondeur, étudiant pourquoi il fonctionne si mal, et propose de nouvelles voies pour sortir d’idées reçues dont sont victimes tous les enfants qui ne parviennent pas à apprendre à lire dans l’école actuelle de la République ; et l’ âge du renoncement, chez Le Cerf en 2012. Chantal Delsol est également l’auteur d’un grand nombre d’Essais parmi lesquels signalons : Eloge de la singularité : essai sur la modernité tardive, Table ronde, coll. « la Petite Vermillon », 2007 ; Qu’est-ce que l’homme ? Cerf, 2008 ; et l’Etat subsidiaire, Archives Caréline éditions, 2010. Elle est également l’auteur de plusieurs romans : Quatre, coll.Folio, 2000 ; Matin rouge, Presses de la Renaissance, 2005 et l’Expédition Janus, éditions du Rocher, 2008. Ajoutons qu’elle est également éditorialiste politique au Figaro et qu’elle est la Présidente de la revue Synergies Roumanie du GERFLINT. Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪ 1 , Débat ♪ 2, © MP3 |
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Débats actuels de la Tunisie à propos de la Laïcité Salah Mejri Modérateur : Saddek Aouadi |
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Résumé
Le point de vue du linguiste sur Les mots de la laïcité circulant aujourd’hui en Tunisie Salah Mejri est Directeur du laboratoire LDI (Lexiques, Dictionnaires, Informatique), affilié au CNRS, à l’Université Paris 13 et à l’Université de Cergy-Pontoise et Professeur à l’Université La Manouba de Tunis. Il a obtenu, en 2005, le prix RAMMAL décerné par l’association européenne pour la promotion de la science et des technologies EUROSCIENCE. Ses nombreux travaux touchent à différentes dimensions de la linguistique, de la terminologie et de la traduction, en français et en arabe. Salah Mejri est également Rédacteur en chef de la revue Synergies Tunisie du GERFLINT. Fichiers : Audio ♪ 1, Audio ♪ 2, Débat ♪, © MP3 |
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Quelle morale pour la république Guy Arcizet Modérateur : Alain Seksig |
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Résumé Guy Arcizet est Grand Maître du Grand Orient et Président du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France. Ancien externe des Hôpitaux de Paris, Guy ARCIZET a exercé de 1965 à 2005 comme médecin de quartier à Bagnolet, dans le 93. Père de deux enfants, amateur de cinéma, de musique classique et de littérature, il cite régulièrement Montaigne, René Char ou Camus. Vivant encore dans une cité de banlieue défavorisée, il est un citoyen socialement engagé. Son engagement en Franc-maçonnerie et au Grand Orient de France est total depuis 25 ans. Il a été Vénérable de sa Loge et président du Congrès des Loges de la Région lIe-de-France. Il a toujours milité pour une Franc-maçonnerie résolument républicaine et laïque. Au sein du Conseil de l'Ordre (qui représente le pouvoir exécutif du Grand Orient de France), Guy ARCIZET a occupé la fonction de Grand Secrétaire aux Affaires Intérieures. Réélu en septembre dernier Grand Maître et Président du Conseil de l'Ordre du Grand Orient de France, il souhaite orienter la principale Obédience maçonnique française vers un intérêt sur les questions sociétales.
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Clôture du colloque Jacques Cortès |
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Jacques
Cortès
est professeur
émérite
de Linguistique Générale et Française
(Université de
Haute Normandie) et spécialiste de Didactique des langues et des
cultures. Après une carrière à l’étranger
(Japon, Maroc, Zaïre), il a
dirigé le Centre de Recherches et d’Etudes pour la Diffusion du
Français (CREDIF) à l’Ecole Normale Supérieure de
Saint-Cloud de 1977 à
1986 ; puis le French American Institute for International Studies
(pour le compte de la Mission Laïque Française) de 1986
à 1989, créant
et animant pendant 3 ans à partir de Houston, (Texas) la revue
Pages
d’Ecritures. Nommé à l’Université de Rouen, il a
permis la création de
l’Institut de Français Langue étrangère dans le
cadre du DESCILAC
(Département des sciences du Langage et de la Communication). En
1998-1999, il a fondé le GERFLINT, programme mondial de
diffusion
scientifique francophone en réseau, qui compte aujourd’hui plus
de 30
revues autonomes. Disciple D’André Martinet pour la linguistique
Générale (co-auteur de la Grammaire fonctionnelle du
français), il se
réclame aujourd’hui de la pensée d’Edgar Morin et
défend avec
conviction la théorie de la complexité, notamment pour
l’enseignement-apprentissage des langues et des cultures
étrangères.
Nombreuses publications en France et à l’étranger
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